Un Marché de Noël solidaire qui met les ONGs à l’honneur
La Salle ACS au Head Office d’Eclosia s’est remplie d’objets faits main, de couleurs, de parfums d’épices et surtout d’une belle énergie. Le Marché de Noël solidaire organisé par Eclosia Solidarité a réuni plusieurs ONGs et micro-entreprises venues partager leur travail, leur savoir-faire et leur histoire. Une matinée placée sous le signe de la solidarité, de la simplicité et de la convivialité.
À l’entrée, le stand de Mam ar twa attire tout de suite l’œil. L’entreprise, installée à Pailles, fabrique des uniformes pour les métiers de la sécurité et du jardinage, entre autres. Elle produit aussi de jolis chemisiers. Pour son responsable, Moïse Bousola, cette participation est un vrai succès. « Les ventes sont excellentes aujourd’hui. C’est encourageant de voir que notre travail est apprécié ici. »
Un peu plus loin, la Fondation Georges Charles expose ses porte-clés, sapins, bancs et ustensiles en bois. Derrière le comptoir, Kristel Mariapa Bhugon ne cache pas sa satisfaction. « Les visiteurs prennent le temps de comprendre comment nous fabriquons nos produits. Et ça se voit dans les ventes. »
Le stand de Future Hope, basé à Sainte-Croix, connaît lui aussi un beau moment. L’ONG soutient les enfants dès 5 ans et propose une école de jour pour les jeunes de 11 à 16 ans. Les décorations de Noël et les bijoux réalisés à partir de matières recyclées ont trouvé preneur toute la matinée. Joëlle Lagrandeur et Laurinda Flore sont enthousiastes. « Pour nous, chaque vente soutient directement l’éducation d’un enfant. Les gens le sentent, et ils répondent présents. »
Le Centre de la Trinité, qui accueille des jeunes à partir de 18 ans, notamment en situation de handicap, présente ses créations en céramique. Leur day care, où l’artisanat est un outil d’autonomie, reçoit beaucoup d’encouragements.
Même constat chez Terra Zil, également spécialisé dans la céramique : plats, bols, décorations… et même des ateliers ouverts au public à Pointe-aux-Sables.
Plus loin, Dream Creation expose ses sacs en crochet. Sandrine Dhonow, sa responsable, reste réaliste et souriante. « Les ventes sont correctes, et c’est déjà très bien. On rencontre des gens, on explique notre travail. »
Enfin, Saveur nou zepis, porté par Christine Lindor, embaume la salle. Mélanges d’épices faits maison, recettes héritées de sa grand-mère, transformations de fruits et légumes. « C’est ma deuxième participation. Les clients reviennent, ils reconnaissent mes produits. C’est ce qui me motive. »
Un marché qui, une fois encore, a permis de mettre en lumière les trésors des ONGs et micro-entreprises, et surtout les histoires humaines qui les portent.